Nouveau record sur terre

Greenbird, piloté par Richard Jenkins a atteint hier 202.9 km/h (126.1 mph, soit 109.6 noeuds) et battu le record de vitesse à la voile sur terre détenu depuis 1999 par Iron Duck.

Greenbird devient ainsi l’engin à voile le plus rapide toutes catégories. Il semblerait en effet que le record sur glace à 230km/h de 1938 soit suspect car les engins les plus modernes n’ont atteint « que » 135 km/h (84 mph, 73 noeuds) sur glace. Greenbird a tenté de battre ce record cet hiver, et va encore s’y attaquer

Leur blog donne plus d’infos sur les conditions du record et permet de se tenir au courant des prochaines tentatives.

7 réflexions sur « Nouveau record sur terre »

  1. Merci pour cette news Dr.
    Il y a vraiment de superbes images sur le site…
    Très bel engin
    Fred

  2. Bonjour à tous,

    Intéressante nouvelle qui nous montre ce que pourrait être les vitesses des bateaux s’ils étaient équipés de systèmes antidérive parfaits (oui mais avec des SI …)

    Autant que je sache, les méthodes de mesures des records sur terre sont sensiblement différentes de celles sur l’eau. En particulier je crois que la distance n’est que de 50 m. A confirmer.

    à plus,

    GG

    1. oui, un bon système antidérive, plus pas de frottement dans l’eau, plus une surface bien plane …

      Il semblerait que la vitesse sur terre soit très peu règlementée. Je n’ai trouvé que ça sur le sujet, où aucune distance n’est mentionnée. Comme les mesure radar sont acceptées, j’irais même jusqu’à penser qu’ils comptent une vitesse de pointe !

      Le record a été obtenu avec 30 noeuds de vent, donc des conditions similaires au record sur eau. Comparez la surface de la « voile » de GreenSpeed avec celle de MacQuarie …

  3. Le record n’a l’air d’être homologué que par la North American Sand & Landyachting Association et non par la Fédération internationale de sand & landyachting.
    En tout cas la FISLY n’a pas semblé avoir homologué le record de Bob Schumacher de 1999 puisque Tadeg detient le record à 151,90 km/h en 2000.
    A moins que comme le spécifie Tadeg : record du monde sur sable (et donc différent du record sur terre).
    C’est vrai qu’au sens large, il y a le record sur la Terre (et donc jusqu’à la magnétosphère).

    Pour précisions puisqu’on parle d’objet poussés par le vent :
    Train à voile : Christian Nau 71,41 km/h sur Voile de fer le long du tracé du TGV-Atlantique le 22 février 1992 (battant le record d’un Américain à 40 mph (64 km/h) en 1878)
    Vol à voile (planeur) : Klaus Ohlmann (Allemagne) & Matias Garcia Zamaro (Argentine) avec Schempp-Hirth Nimbus 4 DM : 500 km aller-retour à 306,8 km/h près de Zapala (Patagonie) le 22 décembre 2006 ; vitesse en pointe ?
    Montgolfière (rozière) : Steve Fossett 322,25 km/h (vitesse de pointe homologuée par la FAI) avec Cameron Ballons R-550, « Spirit of Freedom » (N277SF) le 1er juillet 2002 (et inclus dans ses 5 128;65 km en 24 h) lors de son tour du monde record.

    Pour le record sur glace, j’avais trouvé ceci il y a quelque temps :
    http://www.iceboat.org/bladerunner/0203.htm
    aller à l’article : Whitehorse Captures World Ice Boat Speed Record!!!
    Winter 2003, Vol 7, No. 2
    J’ajoute que la Blade Runner Newsletter précise elle-même :
    YOUR FIRST SOURCE OF AREA ICE BOATING NEWS, RUMORS, & GOSSIP
    alors quel crédit donné à cette « performance » sachant que le record battu (déjà supérieur aurecord de 1938 du véhicule sur glace Debutante) avait été établi 26 ans plutôt par le neveu (!!!) du nouveau détenteur ?

    Fred de Toulouse (anciennement de Bdx)

  4. Comme je l’ai écrit à Gégé, le record homologable par la NASLA l’est sur une durée de trois secondes.
    A la vitesse de Greenbird, on doit approcher les 170 mètres parcourus à comparer avec les 50 mètres pour Tadeg et les 500 mètres nécessaires pour l’homologation WSSRC.
    Pour son record en char à voile sur rail, CHristian Nau disposait d’une « voile » rigide.

  5. Voici l’intervention de Bob Dill – dont le papier a pour titre : Sailing Yacht Design for Maximum Speed – l’un des deux pilotes de l’Iron Duck, précédent détenteur du record, lors du Chesapeake Sailing Yacht Symposium en mars 2003 :

    Cliquer pour accéder à bobdill.pdf

    L’on notera pour les « water boys » une très légère digression vers Macquarie Innovation 43 noeuds dans 14 noeuds de vent fin 2002 soit une efficience de 3,1.
    Il affirme que l’on pourrait atteindre les 200 mph sur rail.

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