Malgré une « bonne coque » pour affronter les éléments, Eric Bourhis a « quitté le ponton sans port d’arrivée » *.

Eric a été plaisancier, coureur au large, moniteur de plongée, préparateur, patron de pêche et coureur de courses offshore. De 1974 à 1984, il était le fidèle bras droit d’Eric Tabarly sur Pen Duick VI puis Paul Ricard. En 1980, il faisait partie de l’équipage qui le premier a battu le record de l’Atlantique en un peu plus de 10 jours. En 1983, il skippait le foiler dans La Baule Dakar.

Passionné et enthousiaste, Eric débordait d’idées. Il rêvait depuis 15 ans de reconstruire Paul Ricard. Amoureux de ce trimaran, en 2013, il a publié « Trimaran Paul Ricard, un défi ». Un recueil de témoignages sur la conception et la vie de ce foiler révolutionnaire à l’époque. C’est pour ce projet, que je l’ai rencontré. Le courant est tout de suite passé et nous sommes resté proche. Respectueux de l’environnement et du travail des hommes, Eric venait d’ouvrir une recyclerie à Concarneau. Un lieu pour redonner vie aux objets et venir en aide aux « cassés de la vie ».
Longue route Eric

* je reprends ses mots
Comme l’a dit très justement Olivier de Kersauson:
« Un métier n’est pas fait pour gagner de l’argent mais pour gagner de l’honneur ».
Salutations amicales Éric.
Bonjour Jacques. Merci pour ta réaction. Je pense à Boubou très souvent. Je suis, comme tu t’en doutes, un passionné d’hydrofoils et mes petites recherches me ramène régulièrement à des sujets, images… liées à Éric. Eric aurait voulu reconstruire Paul Ricard. J’aurais juste voulu terminer ma maquette navigante de ce canot avant son appareillage. Nous l’aurions faite naviguer ensemble, c’est loupé. Il me manque.