Objectif 100 : complexité ou simplicité ?

Objectif 100 lancé à la fin des années 80, n’est pas sans rappeler SailRocket. Mais un SailRocket qui aurait été prévu, comme les « Fliptackers » de Bernard Smith, pour être réversible en faisant pivoter son gréement incliné autour de sa coque centrale. Bien que SailRocket puisse aussi être classé, d’après la terminologie de B. Smith, comme un « monomaran » qui n’aurait pas été prévu pour être amphidrome ! Bref, une fois de plus, l’histoire se renouvelle. Et heureusement que quelques « allumés » ne s’arrêtent pas aux déconvenues rencontrées par les pionniers de la vitesse.

Objectif 100 - Multicoque Magazine N°25 oct-nov 1989
Objectif 100 - Multicoque Magazine N°25 oct-nov 1989

La genèse et la suite !

L’idée à l’origine d’Objectif 100 est née, bien avant le réel lancement de ce projet, d’une démarche architecturale développée par Jean Marie Finot. Il faut attendre 1986 et la rencontre de 3 hommes : JM Finot, le navigateur Lionel Péan et enfin celle du directeur de la communication de Rhône Poulenc, pour que le projet se concrétise. Les objectifs de l’équipe d’Objectif 100, étaient résumés dans le nom du projet : battre le record de vitesse à la voile alors de l’ordre de 72 km/h (39 nœuds) et dépasser les 100 km/h sur l’eau. Baptisé par Patrick Baudry en avril 1987, (pour les moins de 30 ans 😉 , P Baudry est un astronaute qui a volé en 1985 sur Discovery), ce projet a eu le droit à un lancement en « fanfare ». Ce lancement n’est pas sans rappeler un projet de 2008 à qui je souhaite plus de réussite qu’à objectif 100… Malheureusement, après 2 ans de collaboration, Rhône Poulenc jette l’éponge et Lionel Péan s’en retourne vers ses projets de course au large. Ces changements obligent le cabinet Finot à reprendre seul cet important projet et la mise au point de la version 2 (construite en 1990) puis celle d’un Mini Objectif 100 réalisé en 1993 (long de 6 m)…

L’idée

L’idée de départ pourrait se résumer ainsi : deux ailes, une aérienne, l’autre marine. Les autres éléments n’ayant pour but que la maîtrise des ailes. Cette idée Bernard Smith l’a aussi développée dès 1982. Mais il faut avouer que Jean Marie Finot a imaginé un engin plus simple esthétiquement, épuré même, mais bien plus complexe techniquement ! Les lecteurs assidus de Foilers auront une pensée pour l’Aile d’eau de Luc Armant. Aile d’eau, qui va encore plus loin dans le concept « deux ailes » (et que l’on aimerait voir en vraie grandeur…). Dans cette approche, on peut aussi citer le Monofoil de Jon Howes, The swedish speed sailing challenge, et Dared. Même si pour ces derniers, l’aile marine vient contrecarrer la force de sustentation de l’aile aérienne ce qui n’était pas le cas sur Objectif 100. Pour Objectif 100, la simplification à l’extrême de la structure permettait, entre autre, un gain aérodynamique. Le gréement incliné, avec son centre de voilure écarté latéralement du centre de gravitée, permettait, en plus de la force de sustentation, de diminuer le couple de chavirage.

Technologie

Objectif 100 était équipé de 10 organes mobiles (aile, foils …). Chaque organe pouvait avoir un influence, non seulement sur son objectif premier (propulsion pour l’aile par exemple), mais aussi sur d’autres paramètres : équilibre longitudinal et latéral, vol, direction… L’équipe architecturale avait prit le parti de gérer ces interactions, par l’intermédiaire de 3 éléments ou groupes d’éléments :

  • 30 instruments de mesure (vitesse, force et direction du vent, pression, position de chaque élément…)
  • un ordinateur central
  • une centrale hydraulique, des servovalves, des vérins ultra puissants.

Le « cerveau central » devait être capable de traiter/assembler de multiples informations à grande vitesse (instruments et ordres du pilote), puis de les dispatcher vers des servovalves pour enfin arriver aux 11 vérins (relevage et rotation mat : 3 ; aile : 4 ; foils/gouvernail : 2). Le pilote avait pour mission le contrôle général de l’engin et devait décider des principales options. Il était aidé pour se faire par les informations visibles sur un écran et collectées via les différents instruments  et. A l’aide de joysticks, sa main gauche devait piloter l’orientation des foils. Sa main droite la vitesse (avant/arrière) et la direction (gauche/droite) !

De très nombreux laboratoires et centres de recherches ont travaillés sur ce projet : Groupe Finot, INERN, Aérospatiale, JP3, CRAIN, Elmeco, Brochier, Hexcel Genin, CEAT ENSICA, UTC, Ecole navale…

Cockpit proto 1 - Multicoque Magazine N°17 mai-juin 1988
Cockpit proto 1 - Multicoque Magazine N°17 mai-juin 1988

La partie aérienne

Le pied de mat était articulé selon deux axes (longitudinal et latéral), afin de conserver la coque à plat quelque soit l’amure du bateau et pour mettre l’aile en position repos (descente du mat contre la coque centrale puis « pliage » de l’aile). L’aile était constitué de 4 éléments rigides ce qui permettait de « simuler » une sorte de vrillage pour tenir compte de la différence de vitesse du vent en fonction de la hauteur et de gérer la force sustentatrice et donc participer à la maîtrise de la hauteur de vol.

La partie marine

L’engin devait s’appuyer sur 3 foils, 1 à l’avant de la coque centrale et 2 en bout d’aile. Les foils en bout d’aile avaient été conçus pour être pilotés en inclinaison et en incidence. Le safran, dépourvu de foil, était situé en arrière de la coque centrale. Cette absence de plan porteur sur le safran peut s’expliquer par le fait que le gréement développait une importante force sustentatrice qui devait permettre de faire décoller la coque centrale.

Construction et dimensions (proto 1)

A grand renfort de carbone, la coque et l’habillage du mat avaient été réalisés chez CDK. Le mat chez Maréchal. L’aile chez Maréchal et Quéré. Les foils chez Rhône Poulenc et CLYPT.

  • Long : 10 m
  • Surface de voile : 14.4 m² (12 x 1.2 m)
  • Largeur coque : 80 cm
  • Long mat : 5.6 m
  • Poids : 258 kg

Coque 55 kg, aile 80 kg, mât  kg, hydraulique 46 kg, poste pilotage  12 kg, ordi 13 kg, ailes immergées 12 kg, batterue 12 kg

Navigation

Le déploiement du gréement, qui au repos était ramassé contre la coque, demandait à une organisation spéciale et l’aide d’un zodiac d’assistance. La cinématique de navigation avait été longuement étudiée. Au début du projet, la partie basse de l’aile devait servir de flotteurs. Le volet au contact de l’eau aurait été orienté dans l’axe du bateau, les autres volets étant eux orientés pour créer de la vitesse. Une fois en appui sur le foil, et la partie basse hors de l’eau, celle-ci aurait  été inclinée, comme ses voisines, pour créer de la force propulsive. Peut être que cette solution ne fonctionnait que sur le papier, puisque pour les essais un petit flotteur avait été rajouté. Pour que l’engin puisse virer de bord, le gréement devait passer au-dessus le flotteur. Cette manœuvre dangereuse, devait se faire en braquant différemment les volets inférieurs et supérieurs. Lors du passage de l’aile au dessus du flotteur, l’incidence des différents volets devait être inversée pour ralentir la descente de l’aile. Les premiers essais sur l’eau se son déroulés en décembre 1988 à l’école navale de Brest. Le bateau prit ensuite la direction d’Hyères début 89 où, malgré un vent faible, l’équipe réussira à faire passer la vitesse de 4 à 20 nœuds. La mise au point d’un tel engin était bien entendu très difficile. L’engin aurait toutefois au cours d’essais, dépassé par 2 fois la vitesse de 30 nœuds avec Lionel Péan aux commandes (35.3 nœuds).

Cinématique du virement de bord - Multicoque Magazine N°25 oct-nov 1989
Cinématique du virement de bord - Multicoque Magazine N°25 oct-nov 1989

Anecdote

Par Jeff Daron constructeur et pilote du catamaran de vitesse Epsilon

En 1991, Objectif 100 était présent à la semaine de vitesse de Brest. Année qui fut marqué par une absence chronique du vent. Les journalistes voulant faire leur travail, il leur fallait trouver de la « matière ». Objectif 100 étant très esthétique et assez spectaculaire (même à l’arrêt !), les journalistes voulais obtenir des images de l’engin sur l’eau. Mais comme le bateau se traînait à 2 ou 3 noeuds, ils ont décidés de remorquer le canot. Tous les concurrents présents sur l’eau, on vu l’engin, tracté par un gros zodiac, à fond, sur une mer super lisse (il y avait 5 noeuds de vent !). Objectif 100 était escorté par les vedettes des caméramans et photographes. La plupart des concurrents, étaient hébergés dans un centre qui surplombe le port du moulin blanc. Il y avait une télévision et à l’heure des informations régionales, un bon nombre de concurrents étaient présents devant l’écran pour visionner les images du jour. Il y avait une sacré ambiance et ce soir là qu’ont ils vu, un reportage complet sur objectif 100, images à terre et en mer, prises l’après midi même…. Ca sifflait à tout rompre dans la salle, ça gueulait même !!! Un canot qui n’avait même pas fait un run faisait la une de l’actualité alors que tout le monde avait passé sa journée à essayer de faire des runs à guetter la moindre risée…

Objectif 100, semaine de vitesse de Brest 1991 – Multicoque Magazine N°35 juin –juil 1991
Semaine de vitesse de Brest 1991: Objectif 100, Groupama d'Armor, Exoplane (Monomaran de Didier Costes) – Multicoque Magazine N°35 juin –juil 1991

Les « résultats »

Sur le papier l’engin était superbe, les idées séduisantes et l’équipe paraissait avoir tous les atouts en main : concept novateur et matière grise, le nerf de la guerre et enfin un pilote doué et renommé. Un planning sur plusieurs années avait été défini avec : période de recherche, construction d’un premier proto, apprentissage, réalisation de la version 2 puis enfin 3 et 4 ! Alors pourquoi cet échec ? Seuls les protagonistes pourraient proposer leur vérité. On peut juste citer et imaginer quelques pistes de réponses :

  • Retrait du partenaire principal et du pilote
  • Problèmes de « marinisation » de certaines pièces
  • Retard de livraison  (vérins, prototype N°2)
  • Conditions météo (vagues, vent trop faible ou trop fort)
  • Difficultés de mise au point du système central (capteurs, chaîne de mesure)

Le concept était peut être un peu trop en avance sur son temps et surtout pour la mise au point de l’asservissement nécessaire à la maîtrise du gréement et des foils (capteurs, informatiques, hydraulique). De même, il est certain que ce type de projet (comme celui de l’Hydroptère) ne peut se concevoir que sur un temps relativement long. Il aurait donc fallu le soutient d’un sponsor, non pas sur 2 ans, mais sur le triple ou plutôt le quadruple. De plus, pour ce type de projet, il me semble qu’il faut avoir une politique de communication qui tienne compte des possibles lenteurs et échecs ! Démarrer avec une communication trop optimiste, c’est le risque de donner du grain à moudre aux septiques dès les premiers ennuis. On peut aussi se demander s’il est vraiment envisageable de confier au couple pilote/ordinateur le traitement d’informations que l’être humain seul peut déjà difficilement maîtriser. Car à part lorsque l’engin fait «corps» avec le pilote (surf à foils par exemple), il me semble difficilement possible à un être humain de traiter les informations relatives à la hauteur de vol et aux réactions nécessaires à son maintient. Soit nous restons dans le purement mécanique, comme l’a si bien fait Greg Ketterman, soit il faut passer à de l’entièrement automatisé. Et cette dernière option ne semble pas très facile à mettre au point sur un engin mû par le vent. De plus, avec un tel système, sommes nous toujours dans le domaine de la propulsion éolienne ? 20 ans après la naissance d’Objectif 100, nous avons multiplié sa vitesse maxi par 1,5 en ne comptant que sur des organes « mécaniques » ou humains (le pilote d’une planche à voile) et c’est plutôt positif !

Et puis, comment Objectif 100 ne pouvait il pas s’attirer le mauvais œil en utilisant une unité de terrien comme nom de baptême ? Bon d’accord Objectif 53.99 nœuds ce n’est pas terrible. Peut être fallait il se contenter d’Objectif 50 ?     😉

//www.finot.com/
"O 100" en navigation – Site http://www.finot.com/

Epilogue

Qu’est il devenu ? Il semble qu’après avoir été exposé au conservatoire national de plaisance de Bordeaux (qui a fermé ses portes), le proto 1 ait fait l’objet d’une vente aux enchères en juin 1998 à Fontainebleau. Une des ailes a été photographiée par mon ami Jean François Daron près de Saint Malo en avril 2006 ! Il doit rester au fond d’un chantier, d’un garage, un bout d’aile ou une coque d’un des 3 prototypes siglé « RP« .

Comme toujours, rectifications, commentaires bienvenus !

Aile Objectif 100 – Photo JF Daron 10-04-2006
Aile Objectif 100 – Photo JF Daron 10-04-2006

18 réflexions sur « Objectif 100 : complexité ou simplicité ? »

  1. J’ai le souvenir que, pendant longtemps, il traînait au fond du principal hangar de l’ ENV une coque ressemblant furieusement à celle d’objectif 100 … Mais peut-être que je me trompe.

  2. Bonjour foilers,
    Il a fini sa vie à l’ENV … à l’extérieur
    la mousse et les mauvaises herbes l’ont eu à l’usure !
    et l’ENV a fini par jeter les restes(je crois, car ils ne sont plus dehors).
    Un musée de tous ces prototypes ce serait sympa ?

    Tadeg

  3. Salut Tadeg,
    Un musée des engins à foils et des engins de vitesse !?
    C’est le projet qui hante mes nuits lorsque je rêve de gagner au loto !!!
    Après avoir joué et gagné, je vais me mettre à la recherche d’un hangar les pieds dans l’eau avec :
    – une descente
    – un charriot motorisé adapté à tout type de canot
    – un atelier
    – des box pour le matos des accros qui viendraient entreposer leur canot
    – un bar/cuisine pour refaire le monde et se reposer après une sortie ventée
    – une salle d’exposition et de projection avec une méga. bibliothèque et phototèque
    – un gardien, mais là même si ma femme n’ai pas d’accord, je pense avoir trouvé !!!
    Cet après midi je vais au centre de rééducation de Kerpape voir l’équipe de Foot Fauteuil Electrique (Power chair) pour leur proposer un projet de site Internet.
    Je n’aime pas le foot, mais celui-là c’est différent. Je conseille à ceux qui pourraient avoir l’occasion de voir match, d’y aller !!
    Fred

  4. Encore un article excellent, pertinent et bien construit !
    Toujours passionnant à lire (et instructif)!
    Vivement le prochain !!!!
    Ce blog est définitivement génial !
    Bravo fred !

  5. Avant le musée ; une rencontre nationale autour des engins sur foils, avec tentative de run ?
    A Leucate La Franquie avant ou après le mondial du vent ; plutôt avant !
    Ya des pilotes de machines sur foils motivés ?
    Tadeg

  6. Tadeg,
    Super idée,
    Par contre je ne sais pas si j’oserai descendre avec mon canot car j’aurai vraiment honte (du canot et de ses performances)…

    JF
    Tu as peut être raison mais tu es tout de même un peu faillot sur ce coup là !
    Fred

  7. Peu importe les performances, si l’engin se soulève sur ses foils et peu naviguer à un minimum de noeuds ! C’est sur que s’il va moins vite qu’un kayak autant passer à décathlon en acheter un avant … ohoho
    Christophe Blanc, chef de base de l’école de voile de Leucate (il m’a donné un bon coup de main pour le record sur plage, en 2000) serait sûrement intéressé !?
    Qui et quels bateaux seraient intéressés ? Maurice Gahagnon ?

  8. Pour Tadeg,

    « une rencontre nationale autour des engins sur foils, avec tentative de run ?
    A Leucate La Franquie avant ou après le mondial du vent ; plutôt avant !
    Ya des pilotes de machines sur foils motivés ?

    Peu importe les performances, si l’engin se soulève sur ses foils et peu naviguer à un minimum de noeuds !  »

    Ça, ce serait une bonne idée ! Ça me donnerait un peu de motivation pour poursuivre mes élucubrations. Je suis partant mais il faut me laisser une bonne année pour tenter de faire quelque chose. 🙂

    à suivre,

    Gérard

  9. GG,
    Essaye de faire plus vite qu’en un an !
    Car si tu es capable de faire plus vite pour mettre au point ta bête, je serai là moi aussi.
    Avec mon canot qui avance un peu plus vite qu’un kayak de Décatlhon (mais le gros modèle en PE rotomoulé et avec une petite pagai et un gosse de 9 ans aux commandes).
    Fred

  10. Pour Fred et Gérard,
    avec moi ça ferait 3 ! Il faudrait une dizaine pour faire une belle rencontre …
    Est ce qu’on peut en trouver 7 autres ?
    Tadeg

  11. Tadeg,
    Je complète le mail que je t’ai envoyé.
    Comme déjà évoqué :
    – Il y a un Windrider à Carnac mais je ne connais pas son proprio. Peut être en contactant Windrider France ?
    – Malric Leborgne a déjà fait un récap des propriétaires de Trifoiler mais je ne sais plus si il y avait des Trifoiler en France (dans le sud, je crois). Malric a ou avait, un Trifoiler…
    – J’ai navigué avec Marcus Van Den Broek d’Obrenan sur son tri à foils Nitro (voir sur mon site page « Quelques engins »), il est à Quiberon…
    – Je connaissais aussi, pour avoir aussi navigué sur son canot, Christophe Chenot, qui avait un tri configuration canard mais il a du s’en séparer (idem voir sur mon site).
    – Il y a aussi Claude Tisserand mais il est en Corse …
    – Maurice Gahagnon avec Loisirs 3000 mais aussi son ancien Dart à foils qui navigue dans le Golf du Morbihan (Maurice aura peut être des idées de contacts).
    Et puis aussi :
    – Les Bladerider, dont Nicolas Bessec (intéressant article dans le V & V de ce mois).
    Lecteurs de Foilers, avez-vous des pistes ?
    Nouméa-Leucate, c’est un peu loin pour Olivier Schaller et son Enya 3 !!
    Fred

  12. Gurval,
    Tu as donc 6/7 mois pour terminer la conception, construire et essayer : pfff !
    Bon courage, je ne sais même pas si en 6/7 mois je vais avoir le temps de réparer mon canot !! En tout cas, je suis « avec toi » !
    Fred

  13. Sympa de penser a moi Fred ca fait effectivement loin de Noumea !!! J’aimerai bien partissiper a ce genre de rencontre avec des Fous !!!
    Je pars cet aprem pour un nouvel essais apres modif des foils !!!
    A +

  14. je reviens sur le sujet Objectif 100…
    Il faut quand même signaler que l’engin transportait un moteur à essence dans la partie l’arrière de la coque… fournissant la pression aux 11 vérins via des joystics.
    Nous sommes donc dans une autre catégorie de chasse au record de vitesse à la voile.
    Mais cela reste un très beau concept

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